Comité belgepour la libération
des étudiants détenus à Marrakech
Communiqué à l’opinion nationale et internationale
L’Etat marocain et ses élites ont choisi de persister dans leur dérive totalitaire. Après avoir emprisonné des jeunes étudiants, connu aujourd’hui sous le nom « groupe de Zahra », dont toutes les chancelleries, ainsi que tous les démocrates du monde connaissent l’histoire scabreuse de torture et de procès inique avec son cortège de condamnations aveugles, voici que l’arbitraire et la provocation policière s’abat sur d’autres jeunes militants au sein de l’Union Nationale des Etudiants Marocains, à Marrakech, à Fes...
Dans leur harcèlement répétitif et leur incompétence légendaire, et pour préserver leur extrême monopolisation du pouvoir, ni l’Etat ni ses élites n’ont l’éthique de revenir à la raison pour créer un espace de « vivre ensemble », de « travailler ensemble », de « débattre ensemble », d’« avancer ensemble », de « faire décoller ce pays ensemble ». Cela s’appelle tout simplement : s’ouvrir vers l’émergence, ici et maintenant, d’un souffle réellement démocratique, et l’instauration d’un Etat de Droit.
Dans cette ambiance de déficit criant d’une gouvernance éthique au Maroc, le Comité Belge salue la résistance des jeunes étudiants détenus à Marrakech, en grève de la faim à répétition pour leurs droits légitimes. Et dénonce l’harcèlement étêté, aujourd’hui vécu par nombre de citoyens fragilisés.
Le Comité Belge condamne le refus de l’Etat et de ses élites de cesser ces cascades d’arrestations, et cette répression insensée qui s’amplifie de jour en jour.
Libération pour tous les détenus, sans conditions ni tergiversations.
Bruxelles
17/10/09
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